Impact de la pandémie de COVID-19 sur le recours aux soins de ville

Avec la crise sanitaire causée par le SARS-CoV-2 et les restrictions de contacts et de déplacements qui en ont découlées, les habitudes et modes de vie des populations ont été bouleversés, tout comme l’organisation des activités, notamment médicales et paramédicales.

Sur la question du recours aux soins, les fluctuations de l’activité de médecine de ville ont été analysées en Île-de-France pour les années 2020 et 2021 et comparées avec les années précédentes, que ce soit pour les médecins généralistes, les pédiatres, les gynécologues, les sages-femmes, les psychiatres, les cardiologues, les dentistes, les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes.

Parmi les éléments essentiels :

• Une baisse de recours aux soins a été observée au printemps 2020, mais une adaptation assez rapide ensuite des professionnels de santé (et peut-être également des patients) a conduit à une reprise d’activité à des niveaux comparables à ceux observés en période pré-pandémique ;
• Un développement de la télémédecine notable pour les médecins généralistes et les psychiatres, développement qui semble perdurer y compris alors que les restrictions de déplacement sont levées ;
• Les infirmiers et les sages-femmes semblent avoir pallié en partie la baisse d’activité des autres professionnels de santé ;
• Un développement de la télémédecine notable pour les médecins généralistes et les psychiatres, développement qui semble perdurer y compris alors que les restrictions de déplacement sont levées.