Les recours urgents ou non programmés en médecine générale en Ile-de-France

01 juin 2007

Depuis la fin des années 1980, on assiste à une forte progression de la demande de soins non programmés, et les services des urgences hospitalières ont vu leur activité augmenter : ces structures ont enregistré 14 millions de passages en 2004, soit une hausse de 40% depuis 1996. Une moyenne de 23 000 passages par an est enregistrée par unité d’accueil des urgences. L’Ile-de-France, qui dispose d’unités de taille importante, voit 40% de ses structures d’urgence réaliser plus de 40 000 passages par an. Dans ce contexte d’engorgement des urgences, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) du Ministère de l'emploi et de la solidarité a souhaité mener une grande enquête nationale sur les recours urgents ou non programmés en médecine générale de ville. Une partie de la prise en charge de la demande de soins en urgence est en effet assurée par la médecine ambulatoire, qu’elle s’exerce en cabinet ou au sein d’une association d’urgentistes, telle que SOS Médecins ou Urgences Médicales de Paris. Cette enquête a donc pour objectif de mieux connaître les circonstances, trajectoires, motifs et déterminants des recours “en urgence” en médecine de ville. Elle a été réalisée du 18 au 25 octobre 2004 dans toutes les régions de France métropolitaine, ainsi qu’à la Réunion et en Guyane, par les Observatoires régionaux de la santé, sous l’égide de leur fédération, la Fnors. Cette plaquette présente l’exploitation de l’enquête menée en Ile-de-France auprès des médecins généralistes libéraux, exerçant ou non au sein d’une association d’urgentistes.

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Recours aux soins