Le réchauffement climatique modifie la distribution de certaines espèces à enjeux pour la santé humaine, c’est le cas de l’ambroisie, du moustique tigre ou encore de la chenille processionnaire.
Ce second webinaire de la série « Vivre avec le changement climatique, les territoires s’engagent » s’arrête sur les processionnaires du pin et du chêne, deux espèces de chenille aux poils urticants. Présente sur 1 % du territoire francilien au début des années 2000, la chenille processionnaire est désormais durablement installée sur un peu plus de 80 % de l’Île-de-France. À ce rythme, l’ensemble de l’Île-de-France sera probablement colonisé d’ici à cinq ans (source : ARS, 2022).
Jérôme Rousselet, chargé de recherche à l'Unité de recherche de zoologie forestière (URZF) de l'INRAE et spécialiste de la chenille, introduit l'événement sur les effets des changements globaux sur la distribution des espèces à enjeux pour la santé. La chenille processionnaire est devenue en quelques années un enjeu de santé publique pour les êtres humains et pour certains animaux comme le chien. Deux chercheuses de l’ANSES, Sandra Sinno-Tellier et Catherine Collignon, exposent les risques sanitaires que représente la chenille et les principales recommandations pour s’en prémunir. Hemminki Johan, chargé d’étude à l’Agence régionale de biodiversité, évoque quant à lui les impacts de la prolifération de la chenille sur la biodiversité. Enfin, Vivien Poquet et Céline Magen de FREDON Île-de-France, aux côtés d'Elise Guillemot en charge du service Espaces verts et voirie à la Mairie de Champlan (91), partagent leur retour d’expérience après la mise en place d’un plan de prévention et de gestion de la processionnaire.
Ce webinaire est l'occasion de partager des leviers d’action à destination des acteurs pour limiter les risques sanitaires sans pour autant dégrader les écosystèmes..
