Hémopathies malignes

Évolutions et comparaisons en France et en Île-de-France

02 juillet 2020

Dans le contexte du suivi du suivi du second projet régional de santé (PRS2), cette étude met à jour l’épidémiologie des hémopathies malignes. Les données d’évolution de la mortalité par hémopathie maligne sont fournies pour la région et la France métropolitaine entre 1980 et 2014 et sont mises en regard avec les données d’incidence disponibles mises à disposition en 2019 par le partenariat Francim - HCL - Santé Publique France.

Les hémopathies malignes sont des cancers qui se développent à partir des cellules sanguines. Les données les plus récentes pour la France métropolitainre évaluent à 45 000 le nombre de cas incidents en 2018, soit 12% de l'ensemble des cancers et, à 14 000 le nombre de décès en 2016, soit 9% des décès par cancers. Les hémopathies malignes regroupent des pathologies très hétérogènes parfois difficiles à classer.

Parmi les éléments marquants :

  • L’incidence est en augmentation en France métropolitaine pour les types d’hémopathies les plus fréquents ;
  • Dans la région, une incidence plus élevée qu’en France est observée chez les hommes : à Paris et dans les Hauts-de-Seine pour les lymphomes de Hodgkin ; à Paris pour les lymphomes non hodgkiniens ;
  • Après une hausse entre 1980 et 2000, la mortalité par hémopathie maligne diminue, notamment chez les moins de 65 ans, en Île-de-France comme en France métropolitaine ;
  • Pour toutes les hémopathies analysées à l’exception des leucémies aigües, la mortalité diminue depuis 15 ans ; ·
  • Pour les leucémies myéloïdes aigües, la mortalité et l’incidence augmentent en France et une sur-incidence est observée en Île-de-France et à Paris.

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Cancers