Le dépistage de la Covid-19 en Île-de-France en 2020

30 mars 2021

À partir des données des tests RT-PCR du système d’informations de dépistage (SI-DEP), cette étude décrit, d’une part, la dynamique de l’épidémie à l’échelle communale et, d’autre part, tente d’observer les différences de progression de l’épidémie selon les contextes sociaux et/ou urbains.

 

Parmi les éléments marquants :

  • En Île-de-France, la deuxième vague épidémique est moins virulente que la première avec des taux de positivité des personnes testées qui restent cependant importants jusqu’à début novembre ;
  • La montée en puissance de la capacité de dépistage de la Covid-19 en France s’est traduite par une progression très marquée du nombre de tests réalisés, aussi bien au niveau régional qu’au niveau national. Jusqu’à fin octobre environ, le taux de positivité des tests réalisés en Île-de-France était supérieur à la moyenne nationale ;
  • Des taux de dépistage très hétérogènes sur le territoire régional, et qui – comme souvent en matière de santé et de prévention - semblent suivre un gradient social assez marqué : les taux de dépistages sont moins élevés dans les espaces socialement les plus défavorisés ;
  • Jusqu’à début novembre, une diffusion progressive de l’épidémie du cœur d’agglomération vers les secteurs périphériques avec des niveaux de diffusion variables selon la densité urbaine des espaces et les caractéristiques, notamment sociales, des populations ;
  • Des dépistages plus fréquents chez les moins de 65 ans ; 

Des résultats que l’on souhaiterait, si les données le permettaient, croiser avec la nature du recours au dépistage (individuel ou organisé) pour évaluer si les politiques volontaristes de dépistage ont eu tout de même tendance à atténuer les déséquilibres socio-spatiaux.

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